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Discussion entre Solotourne et un défenseur de l'école républicaine

Au cours de cette année 2011, j'ai eu l'occasion d'échanger quelques courriers avec un défenseur radical de l'école républicaine. Nous sommes tous les deux pour que l'instruction des enfants soit la meilleure possible pour former des citoyens plutôt que des consommateurs ou des producteurs, c'est à dire pour une école qui apporte une instruction, des savoirs, et qui apporte le meilleur concours possible à la formation du jugement, de l'esprit critique, de la rationalité des élèves. Mais nous divergeons quant aux moyens.

Lui se tient éloigné de ceux qu'il nomme les pédagogistes et moi je propose, non pas la tyranie de la pédagogie, mais une pédagogie active mobilisant au mieux l'énergie des élèves et faisant une plus belle part à leur écoute comme principe de réalité. Au fond, je crois qu'il place le pouvoir du prof au centre du jeu, alors que je crois que c'est l'éducation/instruction de l'élève qui me semble devoir être mis au centre, sans pour cela confondre écouter et obéir, et ainsi renoncer à écouter sous prétexte de ne pas obéïr. La confiance en soi est indispensable pour apprendre, on ne peut se fier à l'intelligence du voisin. Bien que nous ayons eu les plus grandes difficultés à sortir d'un dialogue de sourds, nous avons toutefois évité l'écueil de l'invective, et cette discussion sincère me semble donc mériter d'être publiée, parce qu'elle présente deux visions de l'école républicaine et des élèves.

Les interventions de Ecole Républicaine sont notés ER et sont en noir, les interventions de Solotourne sont en italique et en bleu

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Commentaires

  • Faut se le taper ce bimonologue! Rien de vraiment neuf, je te confesse que je me suis bien fait ch.. à l'école, en tout cas bien plus que nécessaire. Donc je suis assez d'accord avec toi. Mais l'heure de la fin des pères et des mères fouettard n'a pas encore sonné. Je vois bien que tu te retiens dans ton bi-monologue avec le hussard, mais moi, j'en n'ai plus rien à battre, alors s'il vient par là, faut qu'il le sache que les petits coqs de son espèce sont des emm....... qui se cachent derrière un paravent d'autoritarisme mal assumé. C'est toujours le même truc, les secoués, faut qu'ils secouent les autres.

  • Je te laisse la responsabilité de ton commentaire.
    Je note que j'ai un point d'accord avec ER, c'est celui de la lutte contre la bureaucratisation de l'administration (pléonasme?) de l'école. Mais quand je lui propose un système d'organisation basé sur la subsidiarité, c'est à dire sur la prise de décision au plus bas niveau possible pour redonner les moyens de leurs responsabilités aux directeurs d'établissements scolaires et aux professeurs, alors il conteste quand même, parce que j'étends cette subsidiarité aux élèves, dans la mesure de leurs capacités et de leur niveau d'autonomie. C'est un processus expérimental que je propose, pas une organisation figée à priori. Donc d'un certain point de vue, je suis d'accord avec toi sur l'autoritarisme, ER veut plus de liberté mais ne veut en accorder aucune aux jeunes dont il a la charge.

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