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Le désir de communiquer et les moyens de le faire

En lisant le livre de la mouette (Emmanuelle LABORIT), la petite fille sourde du célèbre Henri, j'ai découvert que le langage des signes avait été un évènement considérable pour elle et les sourds-muets en général. C'est grâce au langage des signes que les sourds muets peuvent vraiment développer toutes leurs capacités intellectuelles et mentales sans lequel elles demeurent à l'état de potentialité avant de devenir en partie caduques avec l'âge.

C'est une très convaincante démonstration qu'il existe un lien très fort entre pratique de la communication avec nos semblables, maturité et niveau culturel (au sens le plus large, celui de tous les acquis, encore que le terme d'acquis ne me satisfasse pas vraiment, il est trop statique pour désigner un processus vivant) . On pourrait en déduire qu'il suffirait d'enrichir les programmes scolaires en communication pour que les élèves développent leurs capacités. Je ne crois pas, parce qu'il manque un élément essentiel à ce raisonnement: le poids du désir dans les apprentissages.

Les stages de langue en immersion totale ont prouvé qu'ils pouvaient avoir une efficacité sans pareille. C'est qu'en effet, ils mettent les élèves dans une situation de pénurie de communication et ainsi activent le désir de recouvrir une capacité de communication satisfaisante. Un des points faibles de notre école, c'est qu'elle n'organise pas une assez grande place au désir qui est pourtant le moteur d'apprentissage le plus puissant. Le désir de communiquer est un des leviers de développement trop peu mis en oeuvre. Il donne pourtant des résultats parfois époustouflants, même chez les acacias.

 

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